// 17.06.06 // 13h16 // Cher Ami, si tu as découvert cette page,
c'est que tu as été relativement curieux! Mon petit point
est peut être encore trop voyant??
Le but de cette page? Je ne sais pas vraiment, encore. Un espace un
peu plus reculé sur ce blog. Le sentiment que peut être,
pas tout le monde ne le verra. J'aime cette idée d'un coin caché
sur un espace ouvert à tous.
Je ne dévoilerai pas de secret ici. Mais sans doute que mes pensées
seront un peu plus profondes et spontanées...
A bientôt...
// 21.06.06 // 2h27 // Tu la sens cette boule dans ta gorge? Qui t'empêche
de respirer convenablement? Cette sorte d'agonie plus ou moins présente.
Tu te sens faible? Lève la tête! Ce n'est pas le moment
d'avoir honte. Tu te sens faible, tu te sens moche, tu te sens seule,
tu te se... Oui, bien sur que tu te sens seule. Car quelque part, tu
l'es. Tu l'as cette impression, malgré tous ces gens autour,
d'être incomprise, et seule capable de t'en sortir. Tu te sens
fausse? Oui, tu souris. Au voisin, aux clients, aux amies. Leur donner
ce qu'ils ont tellement l'habitude de recevoir. Auquel cas, ils se poseraient
des questions. Tu crois jouer la comédie Ce n'est pas toi, ce
n'est plus toi. A quoi ça sert, un sourire, si un regard sans
vie l'accompagne? Tu ne cherches même plus à le retrouver.
Après tout, tu l'as perdu il y a déjà 10ans. C'est
long, trop long pour espérer encore. Ce qui est fait, est fait.
Le destin, tu en parles si souvent! Et oui, c'était écrit.
Même ça! Surtout ça. Pourquoi? Pourquoi "ça"?
Tu le méritais? C'était inévitable? Mais c'était
écrit. Tu sembles fatiguer, non? Ca y est tu es arrivée
au bout de tes limites? 10ans... c'est tout?! Pas plus de volonté?
Tu pleures... Crois tu que c'est utile? Ca changera quelque chose? Crois-tu?!
Ce qui est fait, est fait. Mets toi bien ça dans la tête!
Vis avec. Sois forte. Les autres l'exigent de ta part. Tu leur as trop
montré que tu en étais capable. Maintenant, tu dois assumer
de le rester. De toute façon, qui sera là? Seule face
à toi-même. Face à ton reflet. Que tu regardes de
moins en moins.
Comment je le sais? Je semble bien te connaître? Parce que.
Ton reflet, c'est moi...
// 30.08.06 // 2h53 // "J'ai juste envie de tout foutre en l'air"
On a toujours du mal à mettre fin à un quotidien, à
une habitude, un lien... Quand on pense que certains points sont acquis,
on se dit qu'on ne pourra jamais vivre sans. C'est difficile de retourner
à une situation antérieure. On se dit qu'on va le regretter,
une fois qu'on ne pourra revenir en arrière et que tout sera
perdu. Mais pourtant, l'envie est de plus en plus forte. Ou même
parfois, c'est totalement inévitable. J'aimerais ne pas passer
par là, trouver une solution plus apaisante. Mais à croire
que tout le monde le veut. Je sais que ce n'est pas vrai, au fond de
moi. Mais on me le prouve.
C'est étrange depuis quelques jours, j'ai cette envie d'exploser,
de tout envoyer valser. Une boule de nerfs, un colis piégé...
Révoltée, choquée, effondrée. Rien ne me
laisse indifférente, tout m'anéantit. On me pousse à
bout, me pousse dans mes retranchements, et s'étonne ensuite
de me voir réagir ainsi.
Mais aussi euphorique, extatique, la minute d'après. Tout peut
me réjouir. J'en viens à ne plus prévoir moi même
comment je vais réagir face à une situation délicate.
C'est dans ce genre de phase fatale, que j'ai le sentiment de ne plus
me connaître, de ne plus savoir me maîtriser, m'appréhender.
Je deviens une étrangère. Cette étrangère
que j'ignore et connais si bien à la fois, par ce qu'elle engendre.
Cette étrangère, découverte il y a 10 ans, qui
revient régulièrement, sans que je ne m'y attende, pour
me hanter, et me prouver tout ce que je peux craindre, redouter. Incompréhensible
pour les autres. Qui se réveille toujours plus forte, alors que
l'objectif est de la faire taire, et de l'enterrer définitivement.
Malheureusement, c'est lorsque des certitudes s'effondrent, que des
croyances ne sont plus aussi claires qu'on pensait, qu'elle en profite
pour s'insinuer. Elle me ronge et m'affaiblit. Est-ce que j'arriverai
à l'oublier? Parfois, j'en suis persuadée, aidée
par des idéaux, parce qu'au fond de moi, c'est ce que je souhaite
le plus au monde. Mais il suffit de quelques erreurs pour que je me
rende à l'évidence. A savoir qu'il ne sert à rien
de vouloir mettre de coté l'inoubliable. Cette partie de moi,
omniprésente. Les gens ne l'acceptent pas, ou plus. Cette intolèrance
me fait d'autant plus mal. Alors que c'est parfois légitime.
Mais tout comme eux ne supportent pas mes reproches cachés, ne
sachant pas où tout cela les conduit, je ne supporte plus cette
solitude forcée. Peu de gens savent où peut mener le chemin
du secret inavouable. Dans quel tourbillon l'on est embarqué...
Ce que l'on peut ressentir. Cette sécurité que l'on recherche
sans cesse, que peu de personnes peuvent donner...
Je me demande parfois si j'arriverai à m'en défaire. Même
avec la meilleure volonté que je puisse avoir. J'ai pu le constater...
Cette partie de moi sera toujours source de problèmes. Ca devrait
me convraincre de redoubler d'ardeur pour l'anéantir. J'aimerais,
mais je ne sais plus. Et ce n'est pas comme si quelqu'un avait la recette
miracle, le conseil qui sauve tout. Cela ne concerne que moi. Il vient
sûrement de là, le problème...
Je ne pars plus, comme il était prévu... Cest peut-être
pas plus mal, me dit -on. C'est peut être pas plus mal, ouais...
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